Lettre à Monsieur Jean-Noel GUERINI, sénateur des B.D.R., président du Conseil général.
Cher président,
Les occasions de sourire, voire franchement de rire, par les temps actuels sont rares. La lecture habituelle de LA PROVENCE incite tout au plus au désespoir quant à son niveau intellectuel moyen. L'édition de ce samedi 28 janvier 2012 qui relate votre présence au premier rang des invités de marque à la rentrée du Tribunal de grande instance de MARSEILLE, avec un montage grande photo le procureur, vous en plus petite assis à côté d'un quidam gêné, est un monument du genre. Quel monument vraiment.
Bravo Monsieur GUERINI.
Nous nous connaissons de vue. Nous avions même diné ensemble, mais nous étions des centaines au banquet de la venue du pape des Arméniens apostoliques KAREKIN II à Marseille . Nous ne sommes pas du même bord politique. Et j'ai même une certaine sympathie pour Monsieur MONTEBOURG. Non, poursuivez la lecture.
L'affaire GUERRINI, je la connais un peu plus que tout le monde pour la suivre dans la presse (on vous dira qui est par rapport à moi le journaliste de LA PROVENCE qui l'a initiée), et même dans la famille (ma nièce est fonctionnaire du département). Et je suis le meilleur ami du monde de mes confrères Antoine VERSINI et Dominique MATTEI.
Par votre présence à cette rentrée, que je regrette vraiment d'avoir ratée, vous avez non seulement mis la pointe d'humour que dit la journaliste de garde ce jour-là (pas son supérieur précité), mais vous avez démontré surtout votre cran, et mis en application pratique la règle de la présomption d'innocence. Il y avait un superbe côté « pied de nez » dans votre démarche. Du grand art.
Il y de quoi être épaté. Je le suis.
Chapeau président.
Avec toute ma sympathie.