Un certain D.S. qui, pas bien courageusement, signe par ses seules initiales nous appelle « avocats gagas », dans l'édition du 2 juin courant du Canard enchainé.
C'est vrai qu'on n'attaque pas le Canard enchainé.
On ne peut même pas lui répondre, parce que la loi de 1881 sur la presse n'a pas prévu le cas présent, d'attaque en général du site du C.N.B. web « avocats.fr ».
Je m'en fous. Et je lui dis ceci à ce crétin de canard. Tant il est vrai que cet animal n'a jamais eu la réputation d'intelligence qu'il siérait ici.
Quoi, vous gaussez de ce que des tapeurs impénitents de renseignements gratuits, mendiants professionnels, pauvres et pas pauvres, il existe même tapeurs inscrits l'I.S.F., sans compter les anonymes mal intentionnés, aient été remis aimablement à leur place de tapeurs fondamentaux par des avocats blogueurs.
Parce que, gens du Canard enchainé, hebdomadaire dont les résultats financiers sont les plus importants de la presse française, 8 millions d'euros de bénéfices par an, dont chaque journaliste gagne au moins des centaines de milliers d'euros par an, les mieux payés de la presse française, vous voulez en plus que les avocats travaillent à l'oeil.
Vous avez vu ça où çà ? Vous-mêmes, vous ne travaillez surtout pas à l'oeil. Les seuls journalistes de ce pays qui travaillent pratiquement à l'oeil sont ceux de La Marseillaise journal communiste de Marseille, à la rédaction remarquable bien qu'elle véhicule des idées malfaisantes, dont tous ceux qui s'intéressent à la presse, se demandent tous les jours comment il peut exister encore. Ce n'est pas parce qu'il est aux antipodes de mes convictions que je dois lui taper dessus.
Au Canard, on paie pour vous lire, vous avez un gros tirage, et c'est bien normal.
Donc vous ne travaillez pas gratis et c'est encore bien normal.
Et vous reprochez à des avocats de mettre en ligne gratis des informations pratiques sur le web, tout en s'arrêtant, là, et en refusant les consultations gratuites.
Dites donc les gars du Canard enchainé, vous en connaissez beaucoup des professionnels qui en font autant que des avocats et travaillent gratuitement ? Moi je n'en connais pas. Par contre, je connais de malheureux confrères qui sont rémunérés quand on finit par les payer avec des poignées de figues sèches à l'aide juridictionnelle : et là, vous en connaissez beaucoup des notaires, des avoués, des huissiers de justice, des experts comptables, des experts judiciaires, des médecins, chirurgiens, dentistes, pharmaciens qui travaillent à moins que le tarif du cout légitime de leur travail et de leur talent, et donnent pourtant des informations en ligne gratuitement. Mais sans consultation gratuite en ligne.
Vous feriez mieux de lire les autres blogs, avec et y compris ceux qui dénoncent l'arnaque informatique du machin NAVISTA, en voilà un beau sujet d'investigation journalistique. Mais le canard a là le bec fermé. Pauvre bête.
Oh, les copains, ça suffit de nous prendre pour ce qu'on appelle à Marseille des cons à la voile.