Oui, de nos anciens départements français, du pays que nous avons fait (pardon que mes ancêtres maternels ont fait, avant qu’on les en chasse en 1962) ?
Ce qui devait arriver arrive maintenant à une heure d’avion des côtes françaises, et 800 km de Marseille.
Le très sérieux journal « La Tribune » de ce 14 juillet audacieux ( !) nous apprend que la Banque d’Algérie exprime publiquement sa grande inquiétude.
Une incidente avant d’aller plus loin: j’aime bien les banques centrales, toutes les banques centrales, et leurs gouverneurs. Mon rêve secret, avoir été gouverneur d’une banque centrale.
Parce qu’on ne sait pas pourquoi, ces gens-là sont sérieux.
Même dans les pays arabes.
Rappelez-vous ce gouverneur de la Banque de Tunisie qui avait refusé de livrer à la famille BEN ALI en fuite les barres d’or qu’il détenait à Tunis : le règlement, rien que le règlement.
Bon, voilà, dans une note du 12 juillet révélée ce jour, le gouverneur de la Banque d’Algérie révèle que les recettes de pétrole et gaz ont baissé de près de 50 % au 1er trimestre de 2015 par rapport à celui de 2014. L’Algérie a ainsi perdu 8 milliards de dollars. Soit autant qui lui manquent dans son budget.
Le gouverneur fait son boulot et il tire la sonnette d’alarme.
On s’attend donc à une crise économique MAJEURE dans un pays qui a décidé de tout faire sur les hydrocarbures. En perdant la moitié de ses recettes, une paille…
Et avec la décision de ce jour sur l’Iran, bonjour les dégâts pour la suite, car le brut iranien (comme l’irakien) est d’une qualité infiniment supérieure en terme de pouvoirs d’utilisation économique à l’algérien.
Alors voilà que dans quelque temps, il faudra aussi aider les Algériens.
Non, pitié, nous avons déjà donné, nous autres les pieds noirs spécialement.