Pardon. Je corrige un billet antérieur (voir celui-ci)
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Vous vous souvenez sans doute de cette histoire, débutant par un banal conflit autour de la garde d'une enfant.
La grand-mère, défendue par un confrère lyonnais, avait attaqué la mère en correctionnelle en juillet 2012 en l'accusant de ne pas respecter son droit de visite.
Siégeant comme juge unique, Untel, ancien avocat à MARSEILLE, très marqué à gauche (il ne s’en cache pas) avait renvoyé sa décision sur d'éventuelles sanctions.
Mais l'avocat visiblement très agacé par ce renvoi, avait demandé la récusation du célèbre magistrat. Il avait mis clairement en cause son impartialité dans ce dossier car le père de la petite fille s'appelait "Moïse."
Comme pour attester de son bon droit, il n'avait pas hésité à joindre à sa requête les pages Wikipédia de "Moïse" et "Lévy". Alors, le conseil régional de discipline des avocats de LYON l’a radié.
Appel : et alors c’est la folie encore plus complète.
Il existe un bâtonnier local que je connais bien, puisqu’il s’est permis d’écrire dans une lettre rendue publique des choses abominables sur moi, en conseillant à tel client de me quitter pour aller chez un autre, bâtonnier comme lui. J’ai porté plainte contre lui, mais bien entendu mon bâtonnier à moi a classé.
Ah la solidarité… Quelle belle invention.
Bref, parlant de son confrère, ce bâtonnier avait déclaré que le confrère raciste était la honte du barreau.
Ça a marché.
La Cour d’appel de LYON a confirmé et maintenu la radiation.
Toute la presse a parlé de cette affaire voici un peu plus d’une année (février 2014).
Mais personne n’a donné la suite. Evidemment.
Pourtant, par arrêt N° 14-20134 du 1er juillet courant, la Cour de cassation a cassé. Pour violation de la chose qui devrait être sacrée même pour les FOUQUIER –TINVILLE à la lyonnaise : le droit de la défense.
L’arrêt est très court, ce qui en dit très long.
Renvoi à PARIS (et non, DIJON).
Qu’il me soit permis de saluer ici très amicalement ce confrère lyonnais, que je connais, à qui j’ai manifesté ma sympathie et mon soutien à l’époque, et dont je tais le nom, bien que tout le monde sache de qui il s’agit.