Je crois que je suis atteint de grippe porcine. Elle sévit en ce moment, je suis un homme, donc un cochon selon le regard féminin et je sens mon cerveau comme engourdi.
Bref, je sois être malade, car je ne comprends pas cette histoire de RPVA.
D'abord, je dois dire que j'essaie d'être un bon gestionnaire, c'est-à-dire de développer le chiffre d'affaires et de maîtriser les dépenses.
Je ne sais si vous avez observé combien les équilibres financiers sont en fait mis en difficulté par les dépenses contraintes, privées ou professionnelles, qui tombent sur nos têtes comme grêlons.
Chacun y va de sa petite création et tend la sébile en regardant d'un air méprisant le misérable qui rechigne ou, simplement demande si la dépense a bien été calculée.
L'autre jour, à la barre des référés, j'entendais un avocat d'un barreau voisin, pérorer, seigneurial, contre ceux qui trouvait que le RPVA à 55 euros HT le boîtier par mois, plus la clé à 7 euros, c'était cher.
(D'ailleurs, le temps minimal d'abonnement est de trois an pour l'un et de deux ans pour l'autre, ce qui conduit à être enchaîné six ans, histoire de bien rendre service aux avocats).
Moi, ce péroreur hautain m'a inquiété, car les seigneurs n'ont jamais su négocier, c'est si vil et c'est pourquoi, d'ailleurs, ils ont disparu.
Mais j'ai la grippe porcine, je le sais.
Au fait le bulletin du barreau de Paris, en fichier joint, évoque un coût de 90 euros pour trois ans (pris en charge par l'Ordre, mais peu importe).
Pourquoi, si le coût peut être de 90 euros pour trois ans à Paris, les provinciaux seraient, eux taillables et corvéables comme serfs atteints de la grippe porcine ?
Ou alors les seigneurs du CNB se sont fait rouler dans la farine, financièrement et techniquement.
J'attire leur attention que Ségolène se prépare à demander pardon en leur lieu et place.
S'ils veulent éviter ce drame, ils devraient vite revoir la copie et surtout, surtout se rappeler qu'ils vivent de nos modestes cotisations, bref qu'ils sont à notre service.
Je sais, j'ai dit, là, une ânerie, ce qui est un exploit pour un cochon putatif.