Voici le compte rendu que diffuse le Bâtonnier de l'Ordre des avocats au barreau de Marseille, après sa rencontre en partie nocturne avec les représentants du conseil national des barreaux, s'agissant du RPVA.
Il en ressort deux choses :
- d'abord la solution technique proposée par le barreau de Marseille est reconnue comme étant techniquement sûre et avantageuse pour les avocats. Elle est la plus moderne.
- ensuite, le CNB se refuse pourtant à reconnaître ses erreurs techniques et financières et veut imposer son cher boîtier.
Je ne comprends pas comment l'on peut reconnaître qu'une solution est bonne pour les avocats, et en même temps chercher à empêcher sa mise en oeuvre, surtout, sur la base, en fait, de contingences financières dont on ne justifie aucunement.
Car il faut rappeler que les avocats doivent contracter avec une association de trois personnes, fermée, à laquelle il n'est pas possible d'adhérer et qui est en charge notamment, des congrès et autres choses très douloureuses.
Si les comptes de l'association CNB.com étaient publiés, si chaque avocat y avait accès, si ses membres dirigeants étaient élus, ce serait différent.
La, pardon de le dire, on se croirait dans les Hauts-de-Seine du siècle dernier.
L'époque est encore celle-là?
Je relève, dans le compte rendu, le nom d'un ancien bâtonnier de Marseille présent là-bas comme membre du CNB.
Croit-il que le regard des jeunes confrères sera le même à son égard quand il s'agit de faire payer, sans justifier pourquoi, là où l'on attend de nos élus qu'ils aient le souci des petits ?
Sont-ils à ce point oublieux de qui les a fait petits rois??
le CNB croit-il vraiment qu'il suffit de commander sans rien justifier, pour que les hommes et les femmes que nous sommes, en charge de nos cabinet, s'inclinent dévotement et subissent un matériel inefficace pour leur cabinet?
Pourquoi le CNB est-il amoureux d'un boîtier inutile à ce point là, on s'interroge...
C'est comme la floraison des ronds-points dans les villes, en un sens.
Moi, je relève que le CNB refuse verbalement de livrer des clés indispensables à la mise en place du RPVA pour mon cabinet.
Et qu'il n'y a aucune raison technique à cela!
Ni probablement juridique.
Le fait du simili-prince!
Je relève que les propositions qu'il fait n'ont pas de sens technique , mais seul l'argent le motive , sans pour autant que des comptes précis soit présenté.
Achetez 300 boîtiers et on vous livre!
Oui, notre Monsieur, Oui notre bon Maître?
Non!
Après tout si l'on dit qu'il y a un dédit important, il suffit de produire les contrats avec les prestataires ?
Cela ne doit poser, je le suppose aucune difficulté.
N'est-il pas?
Faut-il vraiment poser la question de la manière dont a été constituée et gérée cette association CNB.com ?
Quel est ce dédit qu'il faudrait payer, mais que l'on ne justifie nullement ?
Pourquoi des tarifs différents selon des barreaux ?
Pourquoi Paris aurait droit au progrès et pas les autres ?
Si l'on était à Lyon, je dirais que c'est Guignol.
Bref, le combat continue.
Mais nous savons désormais que la solution technique proposé par le CNB est reconnue comme obsolète, mais qu'il faut veiller à des données financières dont on ne justifie pas, donc les avocats moutonniers devraient subir!
Moi, je ne veux pas dire, Messieurs du CNB, mais je crois que dans les semaines qui viennent il serait bien que vous puissiez justifier par écrit de tout cela, en publiant comptes et données techniques.
La CNB voudrait-il être , par amateurisme, être , vis à vis de la Chancellerie, responsable de l'échec du RPVA?
Nos syndicats devraient hurler!
On ne les entend pas assez d'ailleurs!